Kumo No Kuni [ Rang C ]

" un simple transport de parchemin, la route sera longue car il s'agit de l'apporter a Kumo-no-kuni, au nouveaux Raikage. Un Papier pas vraiment tres important. Mais je n'avait aucune envie de le faire envoyer par pigeon "

Assis sur un rocher, aux alentours de 9h30 du matin, Gaara regardait la mer de sable qui s'étendait à perte de vue devant lui. Le soleil s'était levé depuis quelques temps déjà, et le sable qu'il avait sous les doigts commençait déjà à chauffé. Il en prit une poignée, et toujours en fixant l'horizon, il la relâcha. Ce fut le retour du sable qui le mit en alerte. Le vent était face à lui, aussi le sable n'aurait pas du revenir à lui... Il redressa la tête et jeta un regard aux alentours. Bas, presque au sol, un oiseau s'arreta tout près de lui. C'était donc ça... Les battements de ses ailes avaient dû renvoyer la poignée de sable qu'il avait lâcher... L'oiseau était de Suna, et portait autour de don cou un papier enroulé, et un autre accroché à l'une de ses pattes. L'oiseau venait de Suna, ce qui étonna le genin. Qui, du même village que lui, pourrait avoir besoin de lui envoyer un oiseau à une telle heure ? Il décrocha le premier papier, qui était celui qui enserrait le cou du volatil, puis enleva celui qui était à sa patte. L'oiseau, enfin libéré, prit son envol. Gaara déroula le premier papier, qui était écrit de la main de sa Kazekage. Voilà qui expliquait tout... Il ne put se retenir de lâcher un soupir puis lit ce qui était écrit sur le morceau de papier. Une chance pour lui que sa soeur n'écrivait pas très mal... Déjà qu'elle était obligée d'écrire petit pour que ça tienne sur le papier...

>> Gaara, j'ai besoin que tu ailles remettre en main propre ce parchemin au nouveau Raikage. Il n'est pas très important, mais comme toute lettre officiel, tu as interdiction de le lire. Pars maintenant, le voyage sera long.

Cette fois ci, ce ne fut pas un petit soupir, mais un long que le rouquin lâcha. Si il devait remettre ce parchemin au 2ème Raikage, c'est donc qu'il devait se rendre à Kumo No Kuni... Et comme le disait si bien sa soeur, le voyage allait être long... Sachant que le pays le plus était Hi No Kuni, le pays de la feuille, Kumo No Kuni allait être à environ une semaine de marche... Enfin, les ordres sont les ordres... Il retourna chez lui chercher une bouteille d'eau et de quoi manger pendant 6 jours, ce qui serait plus que suffisant, il n'aurait qu'à manger sur place et acheter de quoi se nourrir pour le voyage du retour. Ceci fait, il reprit le papier, toujours enroulé, qu'il avait posé sur une commode, prit un étuie exprès afin de mettre le parchemin dedans et de ne pas l'abîmer, l'attacha à son avant-bras droit avec un elastique épais et solide, qu'il recouvrit ensuite de la manche de sa tunique. Le rouleau dirigé vers l'interieur, il ne se voyait pas, ce qui était bien plus sûr. Une fois certain que le rouleau ne risquait pas de glisser, il prit enfin la route. Il passa les grandes portes qui protégeait son précieux village et s'aventura dans les dunes de Kaze No Kuni. A présent, il était déjà 10h37, et le désert était si grand qu'il mettrait au moins deux jours, à le traverser. L'avantage de ne pas avoir à dormir, c'était qu'il pouvait aussi voyager de nuit... Tout compte fait, il n'allait sans doute mettre que 14 jours à arriver à destination. Humpf... jours ou 14 jours, c'était du pareil au même finalement. Quoi qu'au lieu de mettre au total 4 semaines, il n'en mettrait que deux. Commença donc le voyage qui allait le mener d'un pays à un autre. L'immensité desertique fut êxtremement facil à traverser. Il faut dire aussi qu'il le connaissait par coeur, ce qui rendait la tâche plus aisée. A présent, afin de mettre moins de temps, il allait devoir passé par la foret de Konoha. La fôret, oui, mais il eviterait un maximum le village en lui même. Il eprouvait une légère appréhension à l'idée de revoir Shanaru. Une journée après avoir quitté son cher désert, il entra donc dans ce qui était la fameuse fôret de Konoha. Pour l'instant, il n'était à proprement parlé dans Hi No Kuni, aussi pouvait-il se mouvoir comme il le désirait. Le paysage était totalement différent que celui dont il avait l'habitude... Même durant son passé à Konoha, il ne s'était que très rarement aventuré dans cette forêt. Cela faisait déjà 3 jours qu'il marchait sans relâche, et il lui restait encore tout Konoha à traverser. La nuit tombée, il arriva devant les portes frappées du fameux , emblême même du pays de la feuille. Face aux portes, il regarda les gardes qui lui posèrent la question tant attendue :

>> Que fais-tu ici ?

>> Je dois aller à Kumo No Kuni, et votre village est le moyen le plus rapide d'y parvenir.

Les gardes n'ayant aucun moyen de le croire, autre que sur parole, choisirent d'appeller un autre gardien de Konoha, qui eut pour mission de l'accompagner à l'autre bout d'Hi No Kuni, aux autres portes, qui le menerait au pays du son, et le rapprocher de Kumo. N'ayant d'autre choix que celui d'accepter, il aquiesca silencieusement, d'un signe de tête rapide, puis emboita le pas au garde. Il fut ravi que ce dernier n'est pas envie d'engager la disution, car il n'avait pas spécialement envie de discuter. Il faisait nuit, et les rues étaient desertes. Seules quelques lampes éclairaient le village, mais c'était un ciel sans lune ni étoile qui s'était imposé ce soir là. Au bout de deux heures, qui lui oarurent une éternité, il arrivèrent devant les deux autres portes du village, ou les deux autres gardes échangèrent des paroles avec celui qui avait escorté Gaara jusqu'ici. Lorsqu'ils eurent finit, ils lui ouvrirent la porte et les refèrmèrent immédiatement après son passage. En face, à plusieurs metres, on pouvait distinguer les portes d'Oto No Kuni. Une journée et il y serait. Pour l'heure, il devait penser à manger un peu. La nuit cédait lentement sa place au jour, qui s'imposait en maitre. Il allait faire beau aujourd'hui. Gaara s'assit sur sa jarre de sable et sortit un petit quelque chose qu'il mangea sans se presser. Buvant quelques gorgées, il rangea sa bouteille puis reprit sa route. Il lui fallut plus de trois heures pour y arriver, mais il y parvint. Là-bas, les gardes le regardèrent de haut, avant de lancer d'une voix autoritaire la même question que ceux de Konoha :

>> Que viens-tu faire près d'Oto, garçon du sable ?

Et Gaara de répondre à l'identique :

>> Je dois aller à Kumo No Kuni, et votre village est le moyen le plus rapide d'y parvenir.

Sceptiques, les gardes réagirent comme ceux de Konoha, mais cette fois-ci, ils envoyèrent deux gardes pour l'escorter d'un bout du village à l'autre. Dans les rues, bien qu'il y est plus de monde qu'à Konoha lorsqu'il y était passé de nuit, il fut surprit de voir si peu de monde. Mais il était vrai que le soleil était moins fort à Oto, et donc il était à son apogé qu'à Midi, tandis qu'à Suna, il l'était déjà à 10-11h00. Bref, ce qui était étrange aussi, c'était qu'ici il n'avait pas chaud du tout, et il avait beau faire un temps radieux, il avait quelques frissons. Qu'est ce que la température différait de celle qu'il avait l'habitude de supporter à Kaze No Kuni...Cette fois-ci, il arriva plus rapidement à l'autre bout du village. Kumo se rapprochait. Il décida qu'il méritait bien une pause. Après tout, ça faisait déjà 4-5 jours qu'il marchait sans s'arreter... Il choisit un endroit à l'abri, sous quelques arbres, et s'assit de nouveau sur sa jarre. Cela faisait à peine 15 minutes qu'il s'était posé qu'il sentit une présence non loin. Non, en fait ils étaient deux. Gaara se redressa subitement. Sûr de rien, il attendit silencieusement. Il entendit alors des chuchotements, suivient de ricanements. A ce moment même, cinq Kunais foncèrent droit sur lui. Il avait beau être étonné, il n'esquissa pas le moindre mouvement. Le sable du rouquin s'interposa entre lui et le danger, et les hommes, qui venaient d'aparaitre d'entre les arbres, se lançèrent un regard surprit. Qu'est ce qui c'était passé ? Ils retentèrent le coup, mais il se passa la même chose. Histoire de les enerver un peu plus, Gaara se rassit, cette fois sur un rocher, car il avait remit sa jarre sur le dos. Les deux ennemis lui lançèrent un regard agacer, lui leur donna un regard impassible et turquoise. Qu'est ce qu'il leur prenait ? L'un des deux hommes s'exprima :

>> Donne-nous tout ce que tu as et on te laisses la vie sauve.

S'il avait été du genre à rire sans problème, gaara aurait éclaté d'un grand rire sionore et railleur. Lui laisser la vie sauve ? Voilà qui l'amusait au lus haut point. Gaara ce contenta de soutenir leur regard puis dit, reprenant leur mots :

>> Partez et c'est moi qui vous laisserait la vie sauve.

Les hommes, eux, ne se gênèrent pas pour éclater de rire. Il regardèrent Gaara puis l'un deux prit le parapluie qui était attaché dans son dos. La technique qu'il allait utilisé était évidente... L'homme ouvrit brutalement son parapluie de combat puis, le lançant en l'air, dit d'une voix forte teintée d'amusement le nom de sa technique. Soudain, une pluie d'aiguilles s'abatient tout autour d'eux. Les deux attaquants se mirent sous le parapluie et attendirent. Seulement le jeune Genin n'avait pas eut la moindre égratinures. De plus en plus surprit, il regardèrent le sable qui avait protéger le rouquin retourner dans la jarre docilement. Les deux ninjas se regardèrent et l'un d'eux, celui qui n'avait pas invoqué la pluie d'aiguilles, s'avéra être un spécialiste de l'eau. Voilà qui était plus problématique. Gaara allait devoir consolider un maximum son sable avec son chakra s'il voulait tenir le coup. Il eut a peine le temps d'y penser que l'autre invoqua une boule d'eau qu'il envoya sur lui. Gaara ne put vraiment consolider son sable, qui arreta la majeur partie de la puissance aqueuse, mais il recut de l'eau ainsi qu'un bond en arrière de 1 metre environ provoqué par la force de l'eau. Les deux ennemis se regardèrent et surire, et le spécialiste de l'eau invoqua cette fois un dragon aqueux. Woh... Gaara envoya le maximum de chakra qu'il put en seulement quelques secondes - du coup pas beaucoup - et essuya du mieux possible les attaques du Dragon. Tout d'abord, il fut touché, et bien que l'attaque fut minimisé grâce à sa barrière, il tomba au sol avec quelques blessures par-ci par-là. Voyant que la chose aqueuse se préparait de nouveau, Gaara tenta le tout pour le tout : Une incubation. Cette fois, le dragon ne passa pas et s'écrasa contre l'armure solide dréssée entre lui et sa proie. Quelques secondes après, Gaara rentra le sable réunit dans sa jarre et regarda les deux hommes. Levant ses deux mains, il prononça d'une voix nervée :

>> Sabaku Kyuu !

Son sable enserra les deux ennemis et se comprima dopucement. Les deux hommes le ragrdèrent d'un air inquiet, et Gaara, tou en serrant ses mains, prononça d'une voix égale à celle utilisée précédemment :

>> Sabakou Sousou !

Les deux corps explosèrent brusquement et arrosèrent le genin de leur sang. Hum... Agréable -_-". Le sable, de nouveau, rentra dans sa jarre, et Gaara reprit sa route, mais il marchait plus lentement, et respirait bruyamment. La concolidation de l'armure, l'incubation, les deux techniques... Tout ça demandait une grande dépense de Chakra... De plus, les qulques blessures n'arrangeait rien. Deux jours plus tard, il arriva aux portes de Kumo, ou d'abord les gardes lui lançèrent un regard étonné. Il était vrai que le sang séché et les égratinures n'étaient pas ce qu'il y avait de plus banal.

>> Il faut que je remettes un message au Raikage.

Il était sec dans ses mots et ne voulait pas avoir à s'expliquer. Les gardes, intrigués, apellèrent cette cois 5 hommes, armés et impassibles, qui escortèrent Gaara jusqu'au bureau du Kage de leur village. Il toqua à la porte, et quand les gardes eurent demandé au Raikage s'ils pouvaient disposés, il aquiesca. Gaara entra et déposa le parchemin qu'il défit de son bars en le tendant au Raikage.

>> Ceci est un message du Kazekage.

Tournant les talons et s'apprétant à repartir, il dut subir un interrogatoire, qu'il abrégea sèchement :

>> Qu'est ce que tout ce sang sur vo...

>> Au revoir.

Le Raikage le regarda puis rapella les gardes, qui l'escortèrent de nouveau. Pour le chemin du retour, il se passa exactement la même chose, mis à part l'attaque surprise. Il alla au bureau de son Kage et dit d'une voix préssée :

>> Mission accomplie.

Heureusement, sa soeur le connaissait un minimum, et ne lui posa pas de question, se contentant d'hocher positivement la tête. Il rentra ensuite chez lui et se changea, avant d'aller s'allonger et de regarder le plafond. Il était exténué.